Tambouille pour écrivain

Ce que The Leftovers m’a appris sur l’écriture

Voilà, j’avais envie d’écrire un article sur ma série préférée.

Pour la petite histoire, j’ai découvert The Leftovers par mon ex (probablement la seule chose bien que j’ai pu sortir de cette relation.) J’étais au début, assez attirée par le pitch de base puis, je me suis laissée transporter par l’histoire jusqu’à ce que cette série ne me marque plus fort qu’aucune autre. Probablement même plus fort qu’aucun livre. C’est vraiment ma série.

Dans les périodes où je vais pas bien, je me la refais. Entièrement. Il n’existe que trois saisons d’une petite dizaine d’épisodes. Alors oui, c’est une série contemplative, pleine de silences, de non-dits, de mystères. Mais ce n’est pas une série élitiste ou excessivement complexe. Je pense que c’est avant tout une histoire de tristesse. Vous ne ressortirez pas de The Leftovers avec des rires et des étoiles plein la tête, mais vous en ressortirez avec l’impression d’avoir été compris.

Je sais que je l’encense, que j’en fais des tonnes. The Leftovers m’a tout simplement accompagnée dans des moments de ma vie où j’en avais besoin, m’a fait réfléchir sur des sujets qui me travaillaient sans que je ne puisse mettre de mots dessus. Et à chaque visionnage, j’arrive à trouver des détails que je n’avais pas saisis avant.

Bon, faisons un topo.

The Leftovers, ça parle de quoi?

A l’origine, il s’agit d’un livre, écrit par Tom Perrota, qui a d’ailleurs participé au scénario et à la réalisation de la série et c’est produit par Damon Lindelof, le réalisateur de Lost.

Si tu veux voir la bande annonce avant de commencer, elle est là en VO non sous-titrée.


Ça parle donc de Kevin Garvey (interprété par Justin Theroux), le shérif de la petite ville de Mapelton, du côté de New York. Un jour, le 14 octobre, un drame secoue la planète. Sans aucune explication, sans aucun signe avant-coureur, 2% de la population mondiale disparaît.
La science n’arrive pas à l’expliquer. La religion y voit une brèche et s’y engouffre. Les 98% restant sont plongés dans un deuil incommensurable, incapable de donner un sens à ce phénomène, qu’il soit divin, mystique ou scientifique.
Trois ans plus tard, la population mondiale oscille entre son besoin d’aller de l’avant, et cet insupportable deuil : comment refaire sa vie quand ceux qui ont disparus pourraient revenir à tout instant?
Et Kevin? Eh bien Kevin a tout perdu. Sa famille a été épargnée par la Disparition Soudaine, mais a néanmoins volé en éclat. Sa fille le déteste, sa femme et son fils se sont barrés et pour couronner le tout, papy est zinzin et entend des voix. Dans ce chaos sans nom, Kevin essaie de continuer et de maintenir ses responsabilités de shérif.

Disclaimer : la série aborde aussi la religion, en particulier le christianisme, mais sans gros sabot et sans prendre parti. La prémisse est basée sur un passage biblique : l’Enlèvement, selon lequel, lors du jugement dernier, Dieu rappellera ses fidèles qui reviendront à lui et laissera les infidèles à se rouiller la nouille sur terre pendant que le monde explose. Ce qui explique aussi l’aura religieuse de la série, ainsi que l’idée sous-jacente que les civilisations modernes se sont effondrées et que le monde est détruit. Je sais que c’est très touchy, et de mon côté, ce n’est de cela dont je veux vous parler dans l’article.

Alors attention les copains, je vais vous spoiler. Durement. Vous ne ressortirez pas indemne de tout ce spoil. Et par conséquent, je vous encourage vivement à regarder la série avant de lire l’article. Tant pis si personne ne lit mon article parce que personne n’a vu la série, au moins j’aurais partagé la bonne parole : regardez The Leftovers.

Je dois vous admettre que je suis très émue d’écrire cet article. L’investissement émotionnel est au-dessus de 10 millions.

Bon, je me lance.

Ce qu’il ne faut pas expliquer

The Leftovers m’a d’abord bluffée sur un point : l’explication.
Dans beaucoup d’ouvrages, il faut expliquer. Expliquer un contexte, un monde, un phénomène. On n’entre pas dans Westeros comme dans un moulin, par exemple. Un auteur ou un scénariste a besoin de se pencher longuement sur ce qu’il essaie de concocter afin que ses lecteurs comprennent. On veut donner un sens, une logique aux choses. Que rien ne soit laissé au hasard.
Or, The Leftovers ne t’explique RIEN.
A commencer par le Departure (le départ) : la mystérieuse disparition du 14 octobre n’est jamais, jamais expliquée. On ne saura jamais ce qui est arrivé aux disparus, où ils sont allés, ni pourquoi ce phénomène a eu lieu. La disparition est en fait un simple MacGuffin, un prétexte pour faire avancer l’histoire, et sans doute un des meilleurs que j’ai jamais vu en fiction.

La seule chose à laquelle on aura droit, c’est à l’interprétation des personnages. Comment ils le vivent, ce qu’ils choisissent de croire pour accepter ce qui s’est passé. Un des grands thèmes de cette histoire, c’est d’ailleurs : les histoires qu’on choisit de se raconter pour survivre au quotidien.
Cette mystérieuse disparation est une des raisons pour lesquelles The Leftovers parfois est classée comme une série de science-fiction. C’est pourtant très loin d’être le cas.

On pourrait en premier lieu croire qu’il s’agit d’un plot hole ou d’une facilité scénaristique. Mais il s’agit clairement d’un choix délibéré de la part des scénaristes. Ce qui importe, ce n’est pas de savoir ce qui s’est passé, c’est d’y survivre et d’y donner un sens. Et personnellement, je trouve ce choix scénaristique extrêmement audacieux. On sortait de l’explicationisme, de ce besoin de tout comprendre pour faire la part belle aux émotions.
L’idée ici était de comprendre : pourquoi moi, je suis là et pourquoi d’autres sont partis? Il s’agit d’un dilemme auquel nous devons tous faire face un jour : pourquoi j’existe et qu’est-ce que je suis supposé foutre, là, maintenant dans ce monde où j’ai jamais demandé à être?

Ce drame terrible ne sert qu’à refléter un sentiment très humain. Et c’est pourquoi il était vain de lui donner une explication scientifique, ou même mystique. C’est ainsi, c’est le hasard. Une chose contre laquelle on ne peut pas lutter.

Pour prendre un exemple, la série nous présente aussi un autre groupe de personnes : les Guilty Remnants (oui, je ne connais que les noms en anglais parce que je regarde mes séries en VO, comme la bonne linguiste élitiste que je suis.) Il s’agit d’un culte qui apparaît suite à la mystérieuse disparition. Ils vivent tous ensemble, entassés dans des maisons inhabitées aux abords des villes. Ils ne s’habillent qu’en blanc, dépouillés de toute forme, de toute personnalité, fument clope sur clope comme des gros junkies et surtout, ils ne parlent pas. Ils communiquent en écrivant sur des calepins. Ils économisent leurs mots, vont droit au but, plongés dans le silence et dans une sorte d’inconscience collective absolument volontaire.
Ce qui est intéressant avec ce groupe de personnages, c’est qu’ils n’expliquent jamais tout à fait pourquoi ils sont là ni quels messages ils essaient de faire passer. Parfois, on aperçoit des bribes du pourquoi du comment, mais tout au long de l’histoire, leur présence reste mystérieuse, fantomatique et terrifiante. Ils incarnent une souffrance et un deuil qui dépasse les mots. Mais aussi la peur et l’incompréhension devant ce monde qui s’est effondré.

Au final, The Leftovers ne t’explique pas tout. Et pourtant, The Leftovers ne te prend pas pour un con. Loin de là. The Leftovers te laisse interpréter, te laisse ressentir ce que les personnages éprouvent dans toute leur complexité. La série m’a appris l’importance de laisser des zones d’ombre, des moments où la réalité n’a aucun sens… et c’est comme ça. Le fait de ne pas chercher à tout expliquer, à ne pas alourdir un texte ou une oeuvre avec du pourquoi et du comment. *

Vous savez comme parfois, révéler la vérité sur un grand mystère vient complètement le dépouiller de son aura. Connaître la véritable identité du tueur dans un polar, ou le visage du grand méchant peut faire s’effondrer toute une oeuvre. Un mystère bien ficelé peut aussi ne jamais trouver d’explication claire avec une démonstration sonnante et trébuchante au risque de perdre toute crédibilité.

L’importance des symboles

The Leftovers est GORGÉ de symboles. Il y en a partout. Tu me diras, c’est relou. Oui, et non, parce que si certains sont évidents, d’autres sont cachés dans l’arrière plan, disséminés avec une vraie délicatesse et ne s’aperçoivent presque que sur un arrêt sur image.
Un des symboles les plus frappants, c’est la cigarette et l’acte de fumer en général. Autant vous dire que quand j’ai découvert cette série, j’étais moi-même en train d’arrêter de fumer et c’était pas évident avec cette bande de zinzins dans mon écran qui s’en grillaient une à toute les occasions.
Bref, la cigarette dans The Leftovers est un symbole très important du mal-être, de la douleur et du deuil. Les personnages qui fument sont ceux qui souffrent et qui ne parviennent pas à en sortir. A contrario, un personnage qui arrête de fumer est un personnage qui essaie de redonner du sens à sa vie, qui accepte d’être heureux.


Un autre symbole, très fort, c’est celui du sopalin.
Dans la série, un des personnages s’appelle Nora Durst (interprétée par l’actrice Carrie Coon qui casse l’écran, elle le défonce, elle déchire tout.) Femme au foyer classique, mariée et mère de deux enfants, elle voit sa famille entière disparaître au 14 octobre. C’est un personnage féminin EXTRÊMEMENT fort et complexe. Son symbole à elle, c’est le sopalin qu’elle utilise pour nettoyer le jus d’orange de sa petite fille avant qu’elle ne disparaisse à jamais. On la voit parfois observer son rouleau de sopalin, le regarder avec dépit. Et en racheter sans fin… Jusqu’au jour où elle accepte de ne plus avoir de sopalin chez elle.

Mon exemple préféré, celui qui m’a fait louper un battement de coeur restera celui de Matthew. Matthew est un prêtre, profondément croyant, dévoué aux autres. Quelqu’un qui se raccroche à la religion, qui veut que Dieu le guide, lui donne des réponses face à ce qui s’est passé. Une nuit, sur un bateau, il se retrouve face à Dieu, incarné par un ancien sportif de haut niveau qui dit à qui veut l’entendre qu’il est Dieu.
Et là, Dieu se fout de sa gueule.

Matthew a un long débat avec Dieu, il essaie de lui arracher les vers du nez. Je vous accorde que c’est pété comme métaphore, mais c’est ce que j’aime avec cette série. Elle te donne des clés à travers des symboles forts comme cet homme qui se prend pour Dieu, et qui en un claquement de doigt fait définitivement vaciller la foi de Matthew.
Littéralement.

Au-delà du symbole, cette scène nous propose une personnalisation du Dieu contre lequel Matthew est si en colère. Pas Dieu en général, le Dieu de Matthew tel qu’il le voit et tel qu’il conçoit sa relation et son histoire avec cette entité. C’est bien sûr une remise en question de sa foi, mais aussi un hurlement de rage contre l’injustice et le hasard cruel de l’existence qui vous fout à terre tout le temps alors que vous luttez continuellement pour vous relever.

Si vous voulez revoir cette scène, elle est magistrale et elle est là. Pour les fans de Doctor Who, c’est Christopher Eccleson qui joue le rôle de Matthew, autrement dit le 9è Docteur et il est tout simplement… magnifique.

Être humain, c’est compliqué

Chai pas si t’as vu, mais être humain, c’est une putain d’affaire. On des émotions cools, puis on en a d’autres qui sont quand même beaucoup moins cools. On essaie de faire les choses bien, puis ça foire. On se dit les choses, on se les dit mal, ou on se les dit pas du tout. Des fois, on se ment à soi-même, des fois on ment aux autres. Des fois, ce sont les autres qui nous mentent. Et des fois, on devient zinzin.

Les personnages de The Leftovers évoluent. Parfois, ils régressent. Parce qu’ils luttent. Un arc dramatique classique nous emmène un personnage d’un point A vers un point B. Ton personnage est radin au début du livre, il est généreux à la fin. Ils apprennent une leçon au cours de leur aventure qui les amène à changer. Merci le manichéisme. The Leftovers n’est pas comme ça. Certes, les personnages changent et évoluent, mais surtout, ils apprennent à faire avec leurs faiblesses, leurs bonnes ou leurs mauvaises croyances, ils se trompent et parfois, ils ne changent qu’au prix des efforts phénoménaux… Pour revenir à la case départ.

On l’a tous fait. On s’est promis de changer, on s’est promis de voir la vie différemment avant de replonger. The Leftovers confectionne des personnages tout en dentelle, qui n’en finissent plus de lutter pour trouver la paix après le phénomène qui a brisé leurs vies.

La série s’attaque aussi aux maladies mentales (et pas avec des gros sabots comme 13 Reasons Why.) Attention au spoil, mais dans la saison 2, Kevin le personnage principal est atteint d’une névrose très profonde où il voit partout une femme qui le suit et qui lui parle. Une Guilty Remnant qui s’est suicidée devant lui en espérant qu’il la comprenne. Kevin lutte contre cette secte qui cherche clairement à détruire toute forme de joie, de famille. Lui cherche à se reconstruire, à fabriquer un nouvel équilibre après que sa famille ait implosé, et cette femme, une représentation de son inconscient lui rappelle que lui aussi n’a pas fait son deuil. Que quelque part, il la comprend. Il comprend les membres de la secte qui souffrent tellement qu’ils ont choisi de tout éradiquer autour d’eux. Ce n’est qu’en l’admettant, qu’en prenant conscience de sa propre vérité, si dure soit-elle à entendre, qu’il ne parviendra à guérir.

Si le sujet vous intéresse (et que vous avez vu la série) je vous recommande ces excellentes vidéos (en anglais) qui développent en trois parties la psychologie de ce fascinant héros tout en mettant en parallèle des références à la Bible et à la mythologie.

Laurie, l’ex femme de Kevin est une psychologue. Une cartésienne. Quelqu’un qui pense que la science peut tout expliquer. Toutes ses croyances rationnelles s’effondrent le 14 octobre. Le phénomène n’a pas d’explication scientifique. Et alors que que la science et la psychologie l’ont toujours guidée dans ce travail où elle aide les gens à guérir de leurs névroses, elle est finalement incapable d’aider ses patients parce qu’elle ne peut pas expliquer ce qui s’est passé. Cela la plonge dans la dépression, les pensées suicidaires, et finalement à rejoindre une secte, puis en sortir. C’est une femme dont les certitudes sont ébranlées et qui n’arrive pas à faire face, même avec toute la lucidité dont elle peut faire preuve.

L’exemple le plus flagrant reste celui de Nora dont la famille entière est décimée. Nora est une femme qui ne veut pas se laisser abattre. Elle a tout perdu, mais son but est de continuer, de lutter. Mais elle reste incapable de trouver un équilibre, et surtout, elle ne supporte pas d’être heureuse. Etre heureuse passerait par accepter l’idée qu’elle ne retrouvera jamais ses enfants. Et cette douleur est trop grande pour elle. Obsédée par la vérité, elle ne supporte pas qu’on travestisse la réalité. Et pourtant, elle est incapable de regarder en elle pour voir sa propre vérité : son bonheur se trouve derrière un deuil trop grand pour elle.

La série ne nous présente pas des personnages clichés. Et pourtant, vu le pitch de départ, les scénaristes ne partaient pas avec des facilités. Comment aborder une disparition mondiale pour le retranscrire à une si petite échelle? Avec des personnages bien travaillés, qui ont chacun leur manière de gérer la catastrophe. Des manières distinctes, empruntes de croyances, de personnalités fortes, d’échecs et de minuscules réussites. Les auteurs ont préféré décortiquer des êtres humains pour essayer de découvrir ce qu’ils avaient à raconter et ce, sans jamais nous proposer des arcs narratifs noirs ou blancs. Juste du gris.

Ce qu’il faut retenir d’une histoire : la convergence du thème

The Leftovers n’a que trois saisons. Les trois ont une ambiance et un univers particulier. La série n’a pas connu un succès fou, ce qui est bienheureux : les producteurs n’ont pas voulu pousser au-delà de trois saisons. La fin est alors une fin. Une vraie fin. On ne traîne pas en longueur, on ne se précipite pas (merci les scénaristes de GoT.) Bref l’équilibre est trouvé. Et la fin a une résonance avec tout le reste de l’histoire.

Le final de The Leftovers est un des finals les plus magnifiques, sensible, touchant qui existe à a télévision. Il n’y a pas un mot de trop, pas de violon, pas de tire-larme. Juste une chèvre, quelques oiseaux, un mensonge et la vérité qui se cache quelque part sans qu’on sache trop où. A la fin, deux personnes s’aiment, se retrouvent. Et acceptent qu’ils ne comprendront jamais rien à rien. Mais que c’est comme ça. Qu’il n’y a pas besoin de tout comprendre ou de tout contrôler pour s’aimer. Ils le comprennent tard, mais pas trop tard.

The Leftovers compte de nombreux thèmes : la mort, le deuil, la religion, la maladie, la condition de l’être humain. Mais c’est avant tout une histoire de gens qui s’aiment. L’amour filial, l’amitié, la relation amoureuse. Et le centre de tout cela, c’est l’histoire d’amour entre Nora et Kevin qui se rencontrent dans la saison 1 et qui tentent de vivre leur histoire d’amour au milieu du chaos. Ils apprennent à s’apprivoiser : lui a de profondes névroses, un besoin d’affronter ses responsabilités, de faire le bien autour de lui tout en luttant avec une bête intérieure. Nora est dans le contrôle, dans le deuil, dans le déni. La maison dans laquelle ils vivent s’effondre en même temps que leur relation jusqu’à ce que leur amour ne parte en fumée dans une chambre d’hôtel. Pourtant c’est leur amour qui les fait tenir jusqu’à cette fin magistrale où on se dit simplement : alors c’était ça, c’était une histoire d’amour.

Mais c’est aussi une histoire de croyance. Non pas de religion, loin de là, mais de ce qu’on choisit de se raconter et qui va forger notre réalité. Et c’est ce genre de message qui nous rappellent l’importance des histoires. De l’imaginaire. De ce qu’on se raconte pour garder la tête haute, même dans les pires circonstances. On peut choisir de se mentir à soi-même, ou d’édulcorer la réalité tant que cela peut nous aider à aller de l’avant. Notre réalité n’est rien d’autre ce qu’on n’en fait, rien d’autre que les pensées qu’on a. Et les histoires qu’on écrit.

Pour conclure

Je pourrais vous écrire un livre entier sur le sujet. The Leftovers aborde des thèmes vastes, avec des symboles fabuleux, mais je rentrerais dans des considérations métaphysiques que je vous laisserais volontiers découvrir par vous-même en regardant la série. Pas dispo sur Netflix qui préfère diffuser de la bouse comme Riverdale (j’ai regardé toute la saison 1, au début j’aimais bien, puis j’ai vomi dans mes cheveux), mais dispo sur toute bonne plateforme de téléchargement illégal.

Si vous avez déjà vu la série, dîtes-moi si vous avez aimé, ou détesté et pourquoi, je vous répondrai avec passion. Si vous l’avez pas vu, vous pouvez aussi dire un truc, mais là c’est vous qui voyez.

(4) Comments

  1. Coucou 😊 Je ne connaissais pas la série, mais clairement on sent la passion quand tu en parles ! 😀 Puisque je ne l’ai pas vue, je ne peux pas argumenter avec toi, mais ça m’a fait “sourire” de lire que tu te refaisais la série dans les moments où ça ne va pas et la façon dont elle t’accompagne. J’ai la même chose avec Grey’s Anatomy (assez bizarrement 😄). Les monologues au début et à la fin de chaque épisode m’ont souvent amenée à réfléchir sur ce qui me traversait dans ces périodes plus sombres… Donc je comprends tout à fait ce que tu veux dire 😊

    1. Lea Herbreteau says:

      Alors moi je regarde pas Grey’s Anatomy. Mais c’est uniquement parce que je me connais trop bien, je sais que si je commence ce genre de série, je vais devenir accro et je ferai plus rien de ma vie ! ^^

  2. Ce que The Leftovers m’a appris sur l’écriture, c’est que l’intrigue est loin d’avoir à occuper le devant de la scène des préoccupations d’un auteur. On ne s’en rend pas nécessairement compte, mais la série est pauvre en intrigue. Les arc narratifs sont légers, et en réalité, il ne se passe pas grand chose.

    A la place, les auteurs nous présentent une série de vignettes, toutes étant des variations autour de leur thème: les êtres humains sont des machines à créer du sens dans un univers qui n’en a pas, en créant des religions, en croyant à leurs propres hallucinations, en se tatouant, en faisant du trampoline. Davantage que n’importe quelle autre série, à ma connaissance, on a affaire ici à une oeuvre qui place le thème au premier rang, suivi par les personnages, l’intrigue n’occupant qu’un lointain troisième rang.

  3. […] vous avais fait un article cet autonme sur The Leftovers, ma série préférée de l’univers et du monde et ce que cette oeuvre magistrale (non, […]

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